Les rideaux sont tombés sur les départementales. L’heure est au bilan et aux chiffres.
Voici ceux que le ministère de l’Intérieur a publié concernant les voix exprimés obtenus respectivement par la droite, la gauche et le FN : 45.03%, 32.12% et 22.23%.
Côté des départements enlevés : 66 par l’alliance de la droite, soit 25 de plus par rapport aux cantonales de 2011 ; 31 pour la gauche, auxquels s’ajoutent les trois qui n’étaient pas renouvelables lors de ces départementales, donc le tout est à 34. Le FN n’a obtenu aucun département. Le Vaucluse, lui, ne connait pas jusqu’à lundi soir son gagnant.
Si les binômes de la plateforme de droite a obtenu 27.61% des suffrages exprimés, au niveau de chaque parti politique la répartition est 8.64% pour l’UMP, 1.34% pour l’UDI et 0.26% pour le MoDem.
Du côte de la gauche, ces chiffres sont de 9.06% pour l’ensemble, puis 16.06% pour le seul Parti socialiste. Du côté des autres partis, le Front de Gauche est à 1.44%, le PCF à 0.54%, le PRG à 0.35% et l’EELV à 0.16%.
Le reste des suffrages exprimés a été départagé par les divers droite, divers gauche et des formations à l’instar de Debout la France, Parti de Gauche, etc.
En termes de la distribution de la donne pour les formations politiques, les départementales sont une annonce évidente de la perte de terrain pour la gauche, et particulièrement pour le PS qui est au pouvoir. Du côté de la droite, Nicolas Sarkozy notamment jubile. Pense-t-il que le chemin pour 2017 lui est grand ouvert ? Maxime Tandonnet, analyste politique du journal Le Figaro ne l’entend pas de cette voix.
Au niveau national, Alain Juppé est l’homme politique préféré des Français, et l’homme compte d’ailleurs batailler rudement contre Nicolas Sarkozy dans des primaires internes de l’UMP qui devraient avoir lieu en 2016.