Sûr du fait qu’il ait tenu un meeting à Tulle, Manuel Valls considère comme une consécration absolue cette opportunité. C’est ainsi, une manière pour lui de répondre à ceux qui doutaient du fait qu’il puisse perdurer sa régence à Matignon.
"La Corrèze ce n’est pas plié !"
Manuel Valls tient toujours debout malgré ses détracteurs. "La Corrèze ce n’est pas plié", a-t-il assuré, ce jeudi 19 mars à Tulle au cours d’une avant-dernière étape de campagne pour les départementales. Devant quelques centaines de militants réunis dans la salle de l’Auzelou en soutien aux candidats de gauche pour la Corrèze, il a d’ailleurs souligné son admiration pour François Hollande en le désignant comme "un grand président". A à peine trois jours du scrutin, le Premier Ministre a fait un tour dans ce département qui a été pris difficilement à la droite durant les cantonales de 2008. Un retour aux sources sachant que le canton risque de nouveau de basculer vers la droite pour les départementales des 22 et 29 mars.
Un frémissement de la part des électeurs de gauche
Dans son discours, le Premier ministre a assuré avoir senti "un frémissement" de la part des électeurs de gauche. Un contraste sachant que le parti socialiste est sur le point de perdre entre 30 et 40 départements sur les 61 qu’il dirige actuellement. Mais Manuel Valls n’en reste pas moins convaincu que les électeurs de gauche sont actuellement conscients de l’enjeu pour l’avenir des départements. En effet, a-t-il insisté, "l’enjeu est par rapport à l’extrême droite parce que c’est l’image de la France qui est en cause." Il a d’ailleurs déclaré qu’il ne s’en fait pas trop par rapport à son poste de premier ministre car une fois qu’on était autorisé à tenir un ciscours à Tulle, c’est déjà une consécration absolue.