Le gouvernement Valls a mis en place les conditions pour l’éclosion d’un islam qui répond aux valeurs de la République.
RTL rapporte qu’après les attentats de janvier, le gouvernement a décidé de la lutte contre l’islam radical une priorité. "L’islam de France doit prendre ses responsabilités", dit Manuel Valls. Ce mercredi 25 février Bernard Cazeneuve présente en Conseil des ministres un plan pour faire évoluer le dialogue avec l’islam, la sécurité des lieux de culte et la formation de leurs représentants.
Former davantage les imams
Le plan devrait tourner autour de trois priorités. D’abord instaurer de nouveaux outils pour la formation civique des imams de France, les premiers en contact avec les individus susceptible de verser dans la radicalisation. La limite est de ne pas toucher à la loi de 1905 qui sépare l’État et la religion. Cette formation sera donc facultative, sur l’assise du volontariat, et ne piétinera pas les questions théologiques. Le choix des imams qui suivront le programme revient aux communautés musulmanes et aucun diplôme n’est requis.
Encourager l’avènement d’un islam français
Le deuxième point s’articule autour du renforcement du dialogue avec l’islam de France. Le Conseil français du culte musulman - dont le représentant Dalil Boubakeur était ces derniers temps au cœur d’un échangé animé avec Roger Cukierman, son vis-à-vis du Conseil représentatif des institutions juives de France - est souffre de division interne depuis sa création. Le gouvernement pense de ce fait faire émerger de nouvelles têtes musulmanes en parallèle au CFCM.
Sécuriser les mosquées
De nouveaux moyens en faveur de la sécurité des mosquées devraient être annoncés face à la recrudescence des actes de violences à l’endroit des lieux de cultes musulmans. Et enfin, la trentaine d’écoles confessionnelles musulmanes hors contrats seront assignées à un contrôle renforcé.