Jean-Christophe Cambadélis se frotte la main de l’adoption de la loi Macron et de l’échec de la motion de censure.
Le Figaro rapporte qu’interrogé sur une probable interdiction de vote contre les textes de la majorité, Jean-Christophe Cambadélis a répondu : "On va avoir une discussion avec tout le monde et je mettrai les points sur les ’i’". Il refuse pour l’instant de confirmer que cette mise au point pourrait intervenir dès mardi lors du bureau national du PS. Il a reconnu toutefois des "crispations" avec le Premier ministre Manuel Valls.
Le premier secrétaire des socialistes souhaite que les députés PS appuient le texte que le Premier ministre veut faire passer. Malgré le recours au 49-3 pour surmonter l’opposition des "frondeurs" du PS, le Parti socialiste reste uni, assure-t-il également. Finalement, la loi a été adoptée et aucun député socialiste n’a voté la motion de censure de l’opposition, constate encore Jean-Christophe Cambadélis. Et il s’en félicite : la loi Macron est votée, la motion de censure tombe à l’eau et le PS s’en est sorti victorieux.
Selon lui, la loi Macron était un "prétexte" que les frondeurs ont profité pour affirmer leur différence de point de vue avec Manuel Valls, alors qu’une partie d’entre eux ont dit qu’ils optaient pour un changement de Premier ministre. Les frondeurs peuvent avoir des idées tout autre, ne pas concevoir la loi telle qu’elle est mais au combat qu’ils mènent, dénonce-t-il. Face à cette situation, Cambadélis précise avoir eu la "conviction" dès le dimanche précédent l’adoption de la loi au Parlement, "qu’il fallait passer au 49-3".