L’Union des démocrates musulmans de France va présenter des candidats dans huit cantons sur 2 000. Il entend "donner une voix à une partie de la population qui ne se retrouve pas dans les partis traditionnels".
Najib Azergui, fondateur de l’Union des démocrates musulmans de France, a lancé son mouvement en 2012, rapporte Le Figaro aujourd’hui. Le parti compte présenter des candidats dans huit des 2 000 cantons des élections départementales qui se tiendront les 22 et 29 mars.
Une liste a déjà été déposée, pour le canton de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Elle est emmenée par Khalid Majid, un cadre de 36 ans, et Shérazade Benhaddad, 34 ans. Sept autres listes doivent être présentées bientôt, à Bagneux dans les Hauts-de-Seine, aux Mureaux dans les Yvelines, à Marseille, Lyon, Nice, Avion dans le Pas-de-Calais et Strasbourg.
L’Union des démocrates musulmans de France révendique 900 adhérents et quelque 8 000 sympathisants en France. "Aujourd’hui, il existe en France un parti des chrétiens-démocrates", soutient Najib Azergui. Plus de 200 nouveaux adhérents sont venus grossir les rangs de l’UDMF après les attentats terroristes de Paris et les récentes déclarations d’Eric Zemmour et Michel Houellebecq.
L’UDMF souhaite s’appuyer sur "les cours d’éducation civique et de philosophie pour faire réfléchir et débattre les jeunes". Il défend aussi "le développement du halal pour créer de l’emploi" et "le déploiement de la finance islamique pour assainir l’économie".