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Ségolène Royal n’a cessé d’occuper le devant de la scène durant toute l’année 2014. Sa liberté d’expression bien singulière et son retour au gouvernement lui a d’ailleurs valu d’être élu ministre de l’année.
Ségolène Royal, un ministre au grand franc-parler
Dans le palmarès annuel du Trombinoscope, le titre de ministre de l’année est revenu à Ségolène Royal. Son franc-parler lui a valu cette distinction de la part de ce site présentant depuis 1981 les acteurs de la vie politique française et européenne dans des annuaires professionnels. Le site salue d’ailleurs le retour au pouvoir de la ministre de l’écologie suite à son exil après les présidentielles de 2007. C’est d’ailleurs sur ce domaine et sous le gouvernement de Manuel Valls qu’elle a fait ses preuves en tant que "super ministre".
Une liberté protégée à tout prix
Cette montée en puissance aura surtout été marquée par la liberté de parole singulière de la ministre de l’Ecologie. Pour elle c’est clair, plus rien ne pourrait entraver son chemin vers le succès. "Ceux qui veulent me museler se trompent. Oui, je parle. C’est ma liberté et je la garderai quoi qu’il arrive", a-t-elle d’ailleurs prévenu dans Paris Match. La jeune femme joint d’ailleurs les actes à la parole comme le démontre les autoroutes aux feux de cheminée ou l’écotaxe jusqu’à Sivens. La ministre de l’Ecologie n’a cessé de prendre des décisions en contresens de ceux de ses homologues au gouvernement. Si sa voix est quelque peu discordante pour certains, il n’en reste pas moins que Ségolène Royal continuera de défendre ses idéaux par les mots.
