Un meeting de campagne auquel devait participer Manuel Valls a été retardé de 45 minutes après que la CGT ait coupé le courant.
Le meeting de soutien au candidat socialiste à la législative partielle dans le Doubs, en présence du Premier ministre, a été retardé mardi soir par une panne d’électricité revendiquée par la CGT-Mines-énergie. Selon 20 Minutes, La lumière s’est éteinte au moment où Manuel Valls déclarait : "Le seul qui est capable de battre la candidate du Front national est Frédéric Barbier, voilà pourquoi je suis venu le...". Les micros ont été coupés. Surprise du Premier ministre et des journalistes présents.
Le premier ministre, venu soutenir le candidat PS Frédéric Barbier, a d’abord cru que les plombs avaient sauté. "Vous êtes trop nombreux", a-t-il lancé aux caméras. Mais le sourire s’est rapidement crispé, quand il a été contraint de patienter longuement dans une salle de presse plongée dans la pénombre. Les réparateurs ont réussi à rétablir le courant vers 20h50. La panne a affecté tout le quartier où se déroulait le meeting.
Il n’aura pas fallu longtemps pour trouver d’où venait la panne : la CGT mines-énergie a en effet rapidement envoyé un communiqué à l’Est Républicain afin de revendiquer la coupure, dénonçant la loi de transition énergétique, "une bonne idée, mais avec de très mauvaises solutions".
Quand la lumière s’est rallumée, le meeting a pu démarrer avec une heure de retard. Mais Manuel Valls n’était pas au bout de ses peines. Après seulement quelques minutes de discours, des militants brandissant des pancartes pour "défendre l’office notarial" face à la loi Macron ont tenté de se faire entendre dans la salle. Pour couvrir leurs voix, le premier ministre, ne s’est pas interrompu une seule seconde et a haussé le ton, criant presque dans son micro. Il a lancé sous les applaudissements : "Je ne me tairai pas face aux gens qui tentent d’empêcher ce meeting d’avoir lieu !".