Nicolas Sarkozy doit remporter la primaire UMP de 2017 pour pouvoir être reconnu porte-fanion du parti.
Libération rapporte que Nicolas Sarkozy essaie tant bien que mal de rassembler l’UMP. Toutefois il peine à s’imposer comme le leader naturel de son camp, face aux socialistes sortis renforcés de la période post 7 janvier.
Les partisans de Sarkozy affirment avoir perdu de vue le leader charismatique qui imposait le débat. Il a été débordé par les hommes de François Hollande, dont Manuel Valls ces derniers temps avec le débat qu’il a suscité avec son terme "apartheid".
Face à cette difficulté à s’imposer, Nicolas Sarkozy risque de voir ses rivaux se présenter tous à la primaire de 2017 : Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand, peut-être Bruno Le Maire, voire Nathalie Kosciusko-Morizet.
Tout n’est pas si noir pourtant pour Nicolas Sarkozy. S’il ne parvient pas tout à fait à faire l’unanimité au sein de l’UMP, c’est qu’au moins il a pu faire taire les querelles internes. "Tout le monde assiste au Bureau politique ou à la Commission exécutive. Chacun peut s’exprimer, il n’y a plus de voix discordantes", indique-t-on. Jusqu’ici, chacun dans le parti espère faire des départementales de mars un succès pour l’UMP.
La commission préparatoire de la primaire est sur la bonne voie sous la supervision de Thierry Solère, proche de Le Maire. Tous Français inscrits sur les listes électorales pourront y participer, après s’être acquitté de deux euros et signé une charte d’adhésion aux valeurs de la droite et du centre.
Autre point crucial pour Nicolas Sarkozy : les nouveaux adhérents, potentiels soutiens à la primaire. Il espère 200 à 300.000 nouvelles têtes d’ici 2016.