Voulant incarner son volontarisme, Manuel Valls a publié les 155 réformes de son agenda.
Vendredi, Manuel Valls a annoncé que "Pour réformer la France, il faut y associer les Français, leur expliquer ce qui est entrepris. Pour y croire réellement, ils ont besoin d’y voir clairement". Il estime alors que "L’enjeu, c’est vraiment l’explication, la lisibilité", souligne son entourage.
C’est avec détermination et fierté que le locataire de Matignon a lancé "Nous allons nous démontrer à nous-mêmes, mais aussi au reste du monde, que la France est capable de se réformer". Souhaitant associer les français à cette feuille de route qu’il s’est fixée jusqu’à la fin du quinquennat de François Hollande, Valls a expliqué que "Le cap, c’est celui d’une France plus forte. La condition, c’est celle d’une France plus juste. Le mieux-être au bout du chemin, c’est celui de la France de demain".
Cette feuille de route du premier ministre avec ses 155 réformes est axée sur 3 thèmes : "soutenir la croissance et l’emploi", "lutter contre les inégalités" et "préparer l’avenir". Selon le Point, trimestre par trimestre, le premier ministre s’engage sur chacun de ces points.
Misant une fois de plus sur le pacte de responsabilité, le premier ministre veut "soutenir la croissance et l’emploi" tout en soutenant la loi pour la croissance et l’activité. Il estime d’ailleurs que cette loi qui sera votée en 2015 est "l’exemple même d’une démarche pour libérer les énergies créatives, stimuler l’activité et lutter contre les situations de rentes". En bon socialiste, il a martelé son souhait de "favoriser la qualité de notre dialogue social. C’est la marque du quinquennat de François Hollande", tout en notant "la formidable révolution silencieuse que connaît notre pays : la simplification".
Promettant "le redressement dans la justice", le chef du gouvernement a annoncé qu’"Aucun effort de redressement ne pourra aboutir s’il n’est pas juste, s’il n’a pas le souci constant de l’égalité".