Le ministre du Travail s’est dit favorable à des dérogations, même s’il est opposé à une généralisation du travail le dimanche. « Le repos dominical, c’est le principe », a-t-il déclaré.
François Rebsamen a précisé que le mode de réforme du travail du dimanche, ordonnances ou projet de loi, n’avait pas encore été « arrêté » par le gouvernement, rapporte Le Monde aujourd’hui.
« Le repos dominical, c’est le principe », a déclaré François Rebsamen sur i-Télé, excluant une « généralisation du travail du dimanche ». Rappelant qu’on ne connaissait pas « très bien le solde » des emplois créés et détruits par le travail dominical, François Rebsamen s’est dit favorable à des « exceptions, des dérogations à ce principe du repos dominical ».
« Il faut en définir précisément les critères dans les zones ultra-touristiques, cela ne me choquerait pas à condition qu’il y ait pour les salariés des compensations et du volontariat », a-t-il ajouté.
Questionné à propos du projet du gouvernement de procéder par ordonnances sur ce sujet, François Rebsamen a assuré que le débat aurait lieu et que le « véhicule législatif » n’avait pas été « arrêté ». « Je ne sais pas si cela prendra la forme d’ordonnances, je vois Emmanuel Macron cette semaine », « le principe n’a pas été arrêté », a dit le ministre du Travail.
Invité à clarifier la position du gouvernement sur cette question du travail du dimanche, François Rebsamen a répondu : « Dans ses grands axes, c’est le rapport Bailly ». « On va pas refaire un rapport » qui a été « approuvé dans sa très large majorité, par l’ensemble des partenaires sociaux qui ont eu l’occasion de s’exprimer », a-t-il dit.
Dénoncé par l’ancien premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le rapport remis en décembre 2013 par Jean-Paul Bailly, l’ex-patron de La Poste, préconise davantage de souplesse quant à l’ouverture des commerces le dimanche, avec notamment la hausse du nombre de dimanches autorisés qui passerait ainsi de cinq à douze.