Depuis L’Océanie, François Hollande a réagi sur les dernières vidéos de l’EI où des Français sont concernés.
Selon Francetv, François Hollande a fustigé ce mardi 18 novembre, "cette espèce de voyeurisme de la barbarie" qu’est la vidéo montrant deux otages détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), au Mali, dont le Français Serge Lazarevic.
Par la même occasion, le président a confirmé que, jusqu’à la diffusion de la vidéo, les dernières preuves de vie de Serge Lazarevic qui a été porté disparu en novembre 2011, remontaient "au printemps".
Depuis la Nouvelle-Calédonie où il s’apprêtait à rejoindre Sydney, il a confié son inquiétude face aux effets d’une éventuelle forme de "voyeurisme de la barbarie" chez certains jeunes qui visionnent ces vidéos d’otages. Ces images servent-elles à "participer à cette espèce de montée dans l’extrême horreur, comme en Syrie ? Ou veulent-ils rappeler qu’ils détiennent ces deux personnes pour souligner leur valeur ?"
François Hollande n’a pas manqué par ailleurs d’aborder le cas d’un Français de 22 ans qui a participé, probablement avec un second Français, à la décapitation d’otages par le groupe État islamique (EI), dans une autre "vidéo de propagande" mettant en scène la mise à mort de 18 soldats syriens et de l’otage américain Peter Kassig.
"Quel est leur rôle exact dans cette affaire ? Est-ce qu’ils étaient présents pour être des tueurs ? Ou veut-on signaler qu’ils sont français ?", s’est encore interrogé le chef de l’Etat. En tout état de cause, il s’agissait, selon François Hollande, de "créer un effet d’horreur" avec ce message : "Voyez de quoi nous sommes capables et de quoi vos éventuels ressortissants seraient capables."