Les interventions militaires au Mali, en Irak et en Centrafrique constituent la première cause de dérapages budgétaire de la France. Le 27 octobre, Michel Sapin avait parlé de "mesures nouvelles" de réduction du déficit.
Bercy a du plomb dans l’aile, commente RTL aujourd’hui, relayant une publication du journal économique Les Echos selon lequel dérapage budgétaire de la France est essentiellement dû aux interventions militaires. En effet, d’après Les Echos, le projet de budget présenté mercredi 12 novembre par Bercy, "prévoirait de l’ordre de 2,2 milliards d’euros d’annulations de crédits cette année pour contenir l’évolution de la dépense de l’Etat". L’opération est censée "compenser le dérapage de certains budgets sous-dotés".
Parmi les budgets sous-dotés "figure en tête le budget des opérations extérieures de la Défense. Du Mali à l’Irak en passant par la Centrafrique, les interventions de l’armée française ont compliqué un peu plus l’équation budgétaire d’une mission traditionnellement sous-dotée"."Alors que "450 millions étaient programmés dans la loi de finances initiale, les opex devraient ressortir à au moins 1,1 milliard d’euros", avance le journal.
Pour faire face aux critiques de la Commission européenne, le ministre des Finances Michel Sapin avait parlé le 27 octobre des "mesures nouvelles" de réduction du déficit. Ces mesures pèsent 3,6 milliards d’euros, dont une partie sera présentée dès demain, et une autre concrétisée dans le budget 2015, devant le Parlement.