La situation a tout du drôle entre Jérôme Lavrilleux et le parti politique de l’UMP. En effet, il semblerait que la droite ait exclu un membre qui a déjà retiré sa candidature.
Expulsé de l’UMP mardi, l’ex-bras droit de Jean-François Copé a réagi sur Europe 1 en lançant « on a exclu quelqu’un qui n’est plus membre de l’UMP ». L’ex-membre de l’UMP a déclaré par ailleurs, « on est passé du grotesque au burlesque. [Je suis] désolé qu’on en arrive à de telles extrémités pour satisfaire des petites rancœurs de personnes qui n’ont pas accepté leur défaite aux élections internes (...) essentiellement François Fillon et son entourage ».
Jérôme Lavrilleux a également comparé son cas à celui d’Alain Juppé. « lui, a été condamné, de manière définitive, sur des affaires liées au financement de parti politique, et il a attendu d’être condamné définitivement pour quitter la présidence de l’UMP et jamais aucune mesure d’exclusion n’a été prononcée à son encontre », déclare-t-il sans ambages. « Je ne suis une menace pour personne », rassure-t-il avant de souligner « je suis simplement un citoyen engagé », « à la disposition de la justice », avait-il notamment ajouté suite aux déclarations de M.Copé à son adresse.
Pour ses convictions politiques prochaines, il avoue vouloir revoter pour Nicolas Sarkozy si celui-ci se présentait à nouveau aux présidentielles. Par rapport à ses participations dans l’affaire Bygmalion et les anciennes campagnes de l’ex-président, il déclare simplement, « Est-ce que je regrette d’avoir fait un travail qui ne m’incombait pas ? Oui, sans doute. » Il a notamment rappelé qu’il n’était que directeur adjoint de campagne de Sarkozy en 2012.