A Nice pour un meeting, Nicolas Sarkozy a évoqué son bilan et son retour face à huit lecteurs de Nice-Matin. Pour lui, "La politique, c’est comme le dentifrice".
Candidat à la présidentielle de d’UMP, Nicolas Sarkozy poursuit la reconquête de son parti et s’impose de meeting en meeting. Mardi dernier, il était à Nice à la rencontre des lecteurs de Nice-Matin : "Huit lecteurs et lectrices originaires du Var et des Alpes-Maritimes ont interrogé l’ex-chef de l’Etat", écrit le quotidien régional. Au cours de l’entretien, Nicolas Sarkozy a fait des métaphores quelque peu originales.
Aussi, pour Nicolas Sarkozy, "la politique, c’est comme le dentifrice", a-t-il expliqué aux lecteurs du quotidien régional : "La retraite à 60 ans, je l’ai remise en cause. On est passé de 60 à 62 ans. Deux ans de plus, sans un centime de plus. Il aurait fallu faire plus ? On risquait un blocage, des gens dans la rue. Il peut y avoir des violences. Ce n’est pas une question de courage politique".
Dans sa lancée, l’ancien chef d’Etat a également évoqué l’idée d’un gouvernement d’union nationale, un projet qu’il rejette. Lui d’expliquer : "Un gouvernement d’union nationale. Mais pour faire quoi ? Quel projet ? Vous pouvez mettre la moitié du PSG et la moitié du Barça… ça vous fait une feuille de match, pas un système de jeu".
Enfin, Nicolas Sarkozy met en exergue que François Hollande a "menti". "Moi, j’essaie de dire la vérité", s’explique-t-il avant d’ajouter "Lors du débat d’entre deux tours, j’avais dit à monsieur Hollande : “Vous êtes un menteur”. Revoyez le débat. Peu de journalistes l’ont fait. Regardez qui a menti... Je l’ai revu, ce débat. Je peux redire exactement les mêmes choses, sans rougir devant aucun d’entre vous".
Depuis, le début de semaine, l’ancien chef de l’Etat est en meeting sur la côte d’Azur. Attendu à Toulon ce jour, il a d’abord fait une halte à Nice, chez l’un de ses principaux soutiens : le député-maire Christian Estrosi.