Le président de la République perd de nouveau deux points dans le baromètre metronews-CLAI-LCI réalisé par OpinionWay pour le mois de septembre. Il est crédité de seulement 18% d’opinions favorables.
Le chef de l’Etat n’est pas le seul à se trouver au creux de la vague, commente le site metronews.fr, puisque la popularité de l’ensemble du gouvernement chute, sauf celle du premier ministre qui reste constant à 32%. Selon le baromètre metronews-CLAI-LCI réalisé par OpinionWay et publié hier, François Hollande connaît, comme en mai dernier, la même impopularité record qu’en mai dernier. Il perd en effet 2 points par rapport au mois dernier.
A l’époque de la campagne présidentielle, François Hollande prônait le changement. Depuis son élection, 62% des français estiment que rien n’a vraiment changé en France. Et parmi les 38 % qui pensent le contraire, la majorité juge que les choses ont « changé dans le mauvais sens ». « Nous constatons qu’un mois et demi après le remaniement il n’y a plus d’effet positif sur l’opinion », analyse Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint d’OpinionWay, qui voit que « les mauvaises annonces économiques de ces dernières semaines favorisent cette impopularité ».
François Hollande n’est pas seul dans sa chute, même si le premier ministre Manuel Valls voit sa côte de popularité stagner. L’ensemble du gouvernement est dans la débâcle, les bons débuts d’Emmanuel Macron n’auront été qu’un feu de paille, car seulement 31% des sondés sont satisfaits de son action, alors qu’ils étaient 40% au mois dernier.
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll est également dans la tourmente, il perd 9 points (38%), le ministre du Travail, François Rebsamen satisfait seulement 22% des français en perdant 6 points. Seuls le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, (52 %), celui des Affaires étrangères, Laurent Fabius, (52 %) et Fleur Pellerin, la ministre de la Culture, (45 %) parviennent à limiter les dégâts.
"Les décisions comme le renforcement des contrôles des chômeurs font chuter les ministres de ces domaines. A l’inverse les ministres régaliens conservent leur popularité relative parce qu’ils s’occupent surtout de sujets consensuels", conclut Bruno Jeanbart.