Plusieurs députés socialistes "frondeurs" ont été virés des Commission-clefs de l’Assemblée Nationale. Cette décision intervient deux semaines après le vote de confiance lors duquel 32 députés socialistes se sont abstenus. Bruno Le Roux a décidé de procéder à des changements (concernant 26 des 289 députés socialistes) dans le cadre du renouvellement annuel de la composition de ces commissions. Des décisions annoncées ce matin lors de la réunion du groupe socialiste.
Selon le quotidien L’Opinion, sept parlementaires "frondeurs" - qui ont n’ont pas voté la confiance à Manuel Valls il y a deux semaines - ont été informés qu’ils ne pourraient plus siéger à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Et ils ne sont pas les seuls à être "mis à l’écart".
Ce mardi 30 septembre, le président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale - Bruno Le Roux - a annoncé plusieurs changements réalisés dans le cadre du "renouvellement annuel de la composition de ces commissions".
Au total, ces changements concernent "26 des 289 députés socialistes". Mais selon Bruno Le Roux, ces changements ne sont pas des "sanctions". Pour le patron du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, il s’agit avant tout d’une "question de cohérence". Mais du côté des députés "frondeurs" visés, la tension monte...
Il faut noter que chaque année - au début du mois d’octobre -, les groupes parlementaires se répartissent les postes dans les différentes commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Mais de façon générale, le députés conservent leurs postes d’une année sur l’autre. Les décisions prises par Bruno Le Roux apparaissent comme des "sanctions" du côté des députés "mis à l’écart".
Dans le quotidien L’Opinion, l’entourage du président du groupe socialiste affirme que "c’est une question de cohérence. (...) Ils ont eu une attitude contraire lors de tous les votes du groupe, ils doivent désormais assumer leurs responsabilités".
Mais pour Bruno Le Roux ; les déplacements des députés frondeurs ne "sont pas des sanctions".