Ce vendredi à 9h40 heure de Paris, les Rafale français ont bombardé un dépôt logistique de l’Etat islamique dans le nord de l’Irak, d’après un communiqué de l’Elysée. D’autres frappes auront lieu selon cette source.
Sur la question irakienne François Hollande ne perd pas de temps. Après avoir annoncé vendredi dernier que la France interviendra militairement en Irak, et l’avoir réitéré hier, les Rafale français ont survolé lundi le nord de l’Irak pour récolter des renseignements sur les positions de l’EI (Etat islamique). On suppose que dès les premières photos prises, les techniciens du renseignement les ont analysées afin de dégager les options de frappes.
Aujourd’hui à 9h40, temps de Paris, les chasseurs français ont attaqué leurs cibles, des installations logistiques de Daesh (autre appellation de l’EI) dans le nord de l’Irak. Pour que l’Elysée soit prompt dans l’annonce de la nouvelle, il faut que l’opération ait été un franc succès. Autrement dit la logistique de l’ennemi a été bien détruite.
François Hollande a indiqué deux impératifs dans ces opérations : pas d’intervention en dehors du territoire irakien (comprendre par là que la France ne suivra pas les Etats-Unis pour aller frapper en Syrie) et pas d’engagement au sol.
Les Rafale ont décollé de la base aérienne d’Al-Dahfra en Arabie Saoudite, puis sont entrés dans l’espace aérienne de l’Irak. Cette base aérienne française compte 20 Rafale. Ce seront ces avions qui seront coordonnés avec ceux des Américains afin de bien atteindre les objectifs que la coalition se sont fixés.
Pour le relais des opérations au sol, une information du Parlement "dès la semaine prochaine" par le Premier ministre "des conditions de l’engagement français aux côtés des forces armées irakiennes et des Peshmerga", le déterminera selon le communiqué. Jusque là, les avions s’assureront de bien balayer le terrain.