Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre, Manuel Valls a annoncé une proposition prévoyant les départementales en mars 2015 et les régionales fin 2015. Les deux scrutins seront donc disjoints.
Manuel Valls s’est exprimé dans l’hémicycle ce mardi après-midi. Il y a donné son discours de politique générale et a été applaudi à plusieurs reprises.
Il y a notamment annoncé qu’il proposerait au vote du Parlement un calendrier des élections départementales et régionales. Elles se tiendraient respectivement en mars 2015 et fin 2015.
Il a mis en exergue les idées directrices de ce gouvernement : "La clarté, la cohérence et la vérité vis-à-vis des députés et donc des Français."
Le Premier ministre a aussi eu un message pour les territoires ultra-marins : "l’Outre-mer peut compter sur mon gouvernement."
Parmi les premiers thèmes abordés, le terrorisme : "Le monde est d’abord confronté à une menace terroriste dont l’ampleur et l’évolution sont inédites. Aujourd’hui même, en Syrie et en Irak, les groupuscules éclatés d’hier sont en passe de s’accaparer des Etats et de l’ensemble des moyens qui vont avec, dans le seul but de démultiplier leur capacité d’action et leur logique de terreur."
Manuel Valls déclare : "La France est mobilisée pour répondre à cette crise de sécurité, sûrement la plus importante de ce début de 21ème siècle."
Il a aussi fait plusieurs annonces : "6 millions de ménages seront concernés par la baisse de l’impôt sur le revenu."
"Quand – et je vous l’annonce aujourd’hui – nous revalorisons le minimum vieillesse à 800 euros, et quand, de plus, nous verserons aux retraités qui perçoivent moins de 1200 euros par mois une prime exceptionnelle, malgré la faible inflation, nous ne faisons pas de l’austérité."
Le Premier ministre se penche sur : "il n’y aura pas de remise en cause des 35 heures ni de la durée légale du travail."
Au sujet de la réforme territoriale, il explique : "Dans les départements dotés d’une métropole – c’est l’exemple de Lyon –, la fusion des deux structures pourra être retenue."
"Lorsque le département compte des intercommunalités fortes, là, les compétences départementales pourront être assumées par une fédération d’intercommunalités."
"Enfin dans les départements – notamment ruraux – où les communautés de communes n’atteignent pas la masse critique, le Conseil départemental sera maintenu, avec des compétences clarifiées."
Le Premier ministre, cherchant à convaincre les derniers frondeurs, s’est laissé aller à quelques exercices stylistiques dont une anaphore : "Gouverner, c’est résister. Gouverner, c’est tenir. Gouverner, c’est réformer. Gouverner, c’est dire la vérité. Gouverner, c’est aller chercher la confiance surtout quand c’est difficile…
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