Manuel Valls sollicitera pour la deuxième fois après sa nomination à Matignon la confiance des parlementaires. Le véritable enjeu est le nombre des abstentionnistes.
Pour la deuxième fois depuis son arrivée à Matignon, la première depuis le remaniement du 26 août dernier, le premier ministre sollicitera la confiance des parlementaires après un discours de politique générale, rappelle aujourd’hui Le Parisien.
Il compte ainsi reprendre le contrôle en cette rentrée catastrophique, et mettre fin à la cacophonie de la fin de l’été.
Manuel Valls, qui affiche un moral d’acier, a lancé en arrivant hier à l’Assemblée nationale pour assister à un séminaire avec les députés PS : "Je suis là pour tenir, dans un dialogue permanent avec la majorité et le Parlement, pour tenir parce que le pays a besoin que l’exécutif tienne, assume ses responsabilités, assume l’autorité ".
En principe, la droite, l’extrême droite et l’extrême gauche voteront contre, tandis que les radicaux voteront pour. Quelques députés socialistes et les écologistes vont s’abstenir. C’est le nombre des abstentionnistes qui constitue le véritable enjeu de ce vote. Les frondeurs semblent rentrer dans le rang, mais certains hésitent encore entre voter pour et s’abstenir.
Les écologistes devraient, eux aussi, opter pour un « ni pour ni contre ». "On est entre 30 et 40 abstentions. L’enjeu de la journée est de se rapprocher des 30", a confié un proche de François Hollande au journal Libération.