Les grandes lignes d’une éventuelle participation de la France à une action militaire aérienne ont été tracées par Laurent Fabius. Paris continuerait également à aider l’opposition modérée syrienne.
Paris penche de plus en plus pour des frappes aériennes en Irak, rapporte aujourd’hui Europe 1. Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères a déclaré hier que "la France" était "prête à participer si nécessaire à une action militaire aérienne en Irak". Le président américain Barack Obama a clarifié la stratégie des Etats-Unis. Aujourd’hui, le chef de la diplomatie américaine est en Arabie saoudite pour tenter de trouver l’adhésion des pays de la région à une grande coalition militaire.
Laurent Fabius a par ailleurs également confirmé que Paris continuerait à appuyer l’opposition modérée syrienne, mais que la stratégie de la France y est différente de celle appliquée en Irak. "Nous devons agir dans les deux cas, mais pas selon les mêmes modalités", a-t-il déclaré dans un discours à Sciences Po, à Paris. François Hollande avait auparavant déjà affirmé qu’une réponse " si nécessaire militaire pouvait être attendue de la France, dans le respect du droit international ".
L’avancée fulgurante de l’Etat islamique a réveillé les pays occidentaux. Les Etats-Unis ont déjà annoncé qu’au total, plus de 40 pays participeraient à une opération internationale. Pour l’instant, on est certain de l’implication d’une vingtaine d’Etats, en première ligne, les Etats-Unis, le Canada, la France et l’Australie.