Après l’affaire de la sortie en scooter, voilà l’affaire ’’des pauvres’’. Apparement François Hollande court de scandale en scandale.
Le livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, est un brûlot qui en dit long sur l’intimité de François Hollande mais aussi sur ses opinions politiques. Ainsi Paris Match et Le Monde publient ce mercredi des extraits éclairants sur la considération qu’a le chef de l’Etat pour les pauvres.
La journaliste raconte qu’il a eu une phrase déplacée à l’égard de sa famille, issue des milieux modestes. Valérie Trierweiler a grandi à Angers avec ses cinq frères et sœurs. Son père, invalide, ne touchait que 790 euros par mois et sa mère était caissière. Elle "n’est quand même pas jojo, la famille Massonneau", aurait taclé François Hollande en marge d’un dîner de Noël.
A en croire Valérie Trierweiler, blessée, l’anecdote n’est pas anodine. "Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : ’’les sans-dents’’, très fier de son trait d’humour." Joint par L’Express, l’Elysée s’est refusé à tout commentaire et n’a pas souhaité confirmer ou infirmer ces propos.
La révélation est en tout cas étonnante quand on sait que le chef de l’Etat a présenté "le monde de la finance" comme son ennemi lors de la campagne présidentielle de 2012. A l’époque il a même pris en référence le général de Gaule en empruntant une de ses phrases : "Je n’ai eu comme seul adversaire que l’argent qui n’a cessé d’être devant moi."