Le président François Hollande est dans le viseur de l’ex-ministre du logement, Cécile Duflot. Elle a même publié un livre concernant le grand homme de France et son premier ministre Manuel Valls.
Cinq mois après son départ du gouvernement, l’ancienne ministre du logement a lancé sa désapprobation totale du duo Hollande-Valls dans un livre réquisitoire. La parution de cette œuvre dont le titre est évocateur « De l’intérieur. Voyage au pays de la désillusion » est attendue pour le lundi 25 août. Cet ouvrage, fruit de sa collaboration avec une journaliste, tente de faire découvrir au monde extérieur les détails de la vie de Cécile Duflot au sein du gouvernement Ayrault.
La membre du parti écologiste commence bien en verve avec des déclarations telles « François Hollande contre la dette, c’est pire que Sisyphe et son rocher. Un discours d’affichage non suivi d’effets… » Elle donne également une explication sur son choix du leader du parti de gauche. « J’ai voté Hollande, cru en lui et été déçue… J’ai essayé de l’aider à tenir ses promesses, de l’inciter à changer la vie des gens, de le pousser à mener une vraie politique de gauche. Et j’ai échoué. Alors je suis partie », explique-t-elle dans des propos cités par Ouest-France.fr
Toujours en attaquant le locataire de l’Elysée, l’ancienne ministre du logement souligne que « le chef de l’état n’a jamais trouvé ni sa base sociale ni ses soutiens ». « À force d’avoir voulu être le président de tous, il n’a su être le président de personne. » La députée EELV a tant de rancœur envers le gouvernement qu’elle n’épargne pas le premier ministre dans son livre. Elle le définit même comme un « obsédé de la politique ». « Dans la ligne qu’il incarne, je ne me reconnaîtrai jamais. Elle est contraire à ce que je suis ».
D’après Cécile Duflot, Manuel Valls aurait un sacré tempérament de droite « A force de reprendre les arguments et les mots de la droite, de trouver moderne de briser les tabous, et donc de défendre la fin des trente-cinq heures, de dénoncer les impôts, de s’en prendre aux Roms, de prôner la déchéance de la nationalité pour certains condamnés, de taper sur les grévistes, quelle est la différence avec la droite ? », se demande-t-elle.