A l’issue d’un séminaire gouvernemental, le Premier ministre a prévenu que la rentrée allait "être difficile en matière de conjoncture économique".
Un séminaire gouvernemental s’est tenu le vendredi 1er août à L’Elysée à l’issue duquel Manuel Valls, Premier ministre, a prévenu que la rentrée serait "difficile", rapporte Ouest France. Dans sa déclaration, il a jugé que "les politiques économiques en zone euro n’étaient pas efficaces" face à une croissance et une inflation plus basses que prévu.
"Le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir car la rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique", a déclaré le chef du gouvernement. Selon lui, "le risque de déflation est réel" car "au niveau européen, la croissance et l’inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre".
Par ailleurs, le Premier ministre dit constater "une certaine prise de conscience quant aux attentes des peuples en matière de croissance et d’emploi" mais qui "se traduit malheureusement par une terrible lenteur dans les faits". Il a en outre estimé que le chômage avait "atteint un niveau tout à fait insupportable" en faisant référence aux 3,398 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A en métropole, fin juin. Il a aussi évoqué "la vie chère, le mal-logement", et l’inquiétude des Français pour "leur avenir et celui de leurs enfants".
Le chef du gouvernement a par ailleurs indiqué qu’à la rentrée, le gouvernement s’attachera à "amplifier le mouvement amorcé ces quatre derniers mois". La feuille de route consiste à "réformer, réformer inlassablement", à "lutter contre les blocages" et à "avancer avec détermination, constance, persévérance".
"Notre politique, ce sera le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte car c’est grâce à lui et au crédit d’impôt compétitivité-emploi" que "nous pourrons renforcer notre économie", a-t-il assuré. Manuel Valls a enfin souligné qu’il "referait le point à la mi-août", tout en ajoutant qu’il "ne fallait rien cacher" aux français.