Après les accusations allant contre Rachid Dati sur ses factures de téléphones, c’est au tout de l’ex-garde des Sceaux d’attaquer François Fillon sur ses dépenses. Elle le crituqe vivement sur Twitter.
Les scandales éclatent de tous les côtés à l’UMP. Le dernier en date est révélé par Le Lab qui affirme que de coûteux allers-retours de François Fillon en hélicoptère et en Falcon ont été financés par l’UMP, factures à l’appui. De son côté le Canard enchaîné a révélé au grand jour les dépenses du camp Fillon pour l’année 2013 : le montant de ses factures téléphoniques payées par l’UMP (10 000 euros par an), ainsi que 9 000 euros de billets de train et 4 000 euros de billets d’avion pour l’année 2013.
Rachida Dati qui était déjà visé par ces révélations, a exprimé sur Twitter son mécontentement face à ces accusations mensongères à son insu, elle a employé des mots extrêmement durs visant directement François Fillon et ses collègues : "Les voyous et délateurs qui balancent de manière calomnieuse des mensonges".
L’ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy assume les remboursements opérés par l’UMP d’une partie de ses dépenses et réclame la transparence sur celles des anciens Premiers ministres qui ont pris la direction du parti, François Fillon en tête. Mais la maire du VIIe arrondissement de Paris martèle qu’il est primordial de faire quelques éclaircissements sur le financement des dépenses de la nouvelle direction de l’UMP "Par souci de transparence vis-à-vis de nos militants, nos adhérents, nos électeurs ".
De ce fait, elle demande que les membres du triumvirat, Alain Juppé et François Fillon, "disent si leurs collaborateurs et secrétaires ont été payés ou sont payés par l’UMP ou par un ministère ou par un organisme alors qu’ils n’étaient pas ministres, si leurs frais ont été pris ou sont pris en charge par l’UMP, leurs montants et leurs natures, ainsi qu’une transparence sur le financement de leur think-tank, leur club, leur association ou micro-parti ".
Comme le rapporte Le Parisien, le 09 Juillet, elle a accusé François Fillon d’utiliser des "méthodes de voyous" pendant la dernière campagne législatives à Paris en 2012.