L’ancien président de la République s’est exprimé hier soir sur les poursuites judiciaires auxquelles il fait face. Nicolas Sarkozy s’est défendu en déclarant notamment : "Je suis victime d’une instrumentalisation politique de la Justice." Le politicien a aussi évoqué une possible candidature à la présidence, affirmant qu’il se prononcerait entre août et septembre.
Nicolas Sarkozy s’est exprimé en exclusivité sur TF1 et Europe 1 mercredi soir, quelques heures après sa mise en examen pour corruption et trafic d’influence actifs et recel de violation du secret professionnel.
Il a expliqué pourquoi il avait accepté de s’exprimer dans une interview télévisée pour la première fois depuis sa défaite aux Présidentielles : "La situation est suffisamment grave." Il ajoute être "victime de l’instrumentalisation politique de la Justice".
L’ancien président de la République s’est rapidement adressé aux Français : "Je n’ai jamais trahi leur confiance. Je n’ai jamais commis un acte contraire aux principes de la République ou l’état de Droit."
Il s’est aussi exprimé sur sa garde à vue. "Je suis profondément choqué de ce qu’il s’est passé. Je n’ai rien à reprocher aux policiers. Mais devais-je avoir rendez-vous à 2h30 après avoir passé 16 heures avec les policiers ?" Nicolas Sarkozy a ajouté : "Il y avait une volonté de m’humilier en me convoquant sous le statut de la garde à vue."