Entre DSK et François Hollande, c’est une longue histoire de débâcles politiques et de successions douteuses. Alors que l’affaire Sofitel a fait tomber le premier, le second a pu acquérir sa place dans la course à la campagne présidentielle en représentant le PS.
L’ex-compagnon d’Anne Sinclair se reconstruit doucement malgré tout le scandale qui l’a éclaboussé. Bon prince, celui-ci essaie d’effacer ce pan désagréable de sa vie sauf que la pilule est difficile à avaler quand il pense à sa famille politique. Ignoré soudainement, DSK est une bête noire que même François Hollande, actuel président français, ne veut pas avoir affaire.
Pour rappel, celui-ci devait sa présidence à la chute de l’ancien membre de son parti politique. « La réhabilitation de Dominique Strauss-Kahn dans le PS est un sujet délicat devant Hollande. On remarque un visage fermé à la seule évoction de ce nom. » d’après les dires du journal Le Point. Le quotidien avait écrit un article détaillé sur les relations qui entourent DSK et le locataire de l’Elysée. « François Hollande est d’humeur plaisantin sauf quand il s’agit de DSK. » conclut l’hebdomadaire.
Du côté de l’ancien favori du PS, ce dernier se garde de faire des déclarations publiques sur ses opinions concernant le président. Un choix d’actions qui ne l’empêche pas de dire son opinion une fois qu’il est entre proches. « Le gouvernement dirigé par Hollande est idéale pour les années 80 et non pour notre époque. » et d’ajouter à ses amis, « tous ces ministres ne sont que des brêles. »
Encore sous examen judiciaire suite à l’affaire du Carlton de Lille, DSK a de fortes chances d’être blanchi en Février prochain. Même s’il n’envisage plus un second tour dans le domaine de la politique, il ne peut s’empêcher d’avouer que « Si Hollande continue de m’emmerder, je reviens. » Une décision qui est due au dénigrement fait par le président français sur Dominique Strauss-kahn lors de son conseil avec le gouvernement serbe.