Le retour de l’ancien président Sarkozy serait prévu pour la dernière semaine du mois d’août. Les sarkozystes préparent alors son plan de retour tandis que 2 autres ténors de l’UMP annoncent ne pas être candidat à la présidence du parti.
"Je ne suis pas décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le Front national et le Parti socialiste. On se demande jusqu’où M. Hollande va abaisser le pays. Quant à ma famille politique, elle est en train de se dévorer", aurait lancé Sarkozy pour annoncer son retour qu’il présente plus comme une obligation qu’un choix.
Dans l’agenda Nicolas Sarkozy serait inscrit un planning de son retour politique prévu pour "dans la dernière semaine d’août", comme le précise le Journal du Dimanche. Mais il n’attendra pas la fin des vacances pour entamer son retour. Ainsi, il se rendra à l’assemblée ce mercredi pour une remise de prix de l’appel du 18 juin. Puis les sarkozystes se réuniront pour « pour clarifier la situation et fixer une ligne de conduite à adopter cet été » précise Lci.tf1.
Si les sarkozystes se réjouissent de l’annonce de ce retour, Xavier Bertrand martèle qu’il n’y a pas "d’homme providentiel à droite". Pour lui, " Si Nicolas Sarkozy décide de revenir sur son engagement d’arrêter la politique, c’est son droit. Mais c’est à l’occasion de la primaire que cela peut se faire. En attendant, il y a des personnalités de talent qui peuvent conduire le redressement, la rénovation de l’UMP".
Questionné sur sa candidature à la présidence de l’UMP, l’ancien ministre de rétorquer "J’ai indiqué être candidat à la primaire. Je ne suis pas dans une logique d’être candidat à tout. Pour l’UMP, je défends la candidature de François Baroin car il peut œuvrer pour le rassemblement. Il doit rendre sa réponse à la fin du mois d’août. C’est un bon timing car personne n’a envie de vivre tout l’été au rythme des déclarations et des ambitions des uns et des autres. Je lance d’ailleurs un appel à tous ceux qui ont été adhérents et qui ne veulent pas laisser le champ libre au FN : il est important qu’ils renouvellent leur adhésion avant le 30 juin pour participer au congrès afin d’écrire l’avenir de l’UMP".
Il estime par ailleurs que l’ancien président "ne changera donc jamais ! Tout changer, la rupture, c’était déjà la promesse de 2007. Et c’est parce que cette promesse n’a pas été tenue que nous avons perdu en 2012".
Le secrétaire général de l’UMP, Luc Chatel, a quant à lui évoqué ses intentions dans Grand Rendez-Vous sur Europe 1 / Le Monde / Itele. "Je ne serai pas candidat à la présidence de l’UMP", annonce-t-il, précisant qu’il "considère que la mission qui est la mienne mérite qu’elle soit inattaquable et qu’elle ne soit pas sous le sceau d’un engagement partisan". "Je dois défendre pendant quatre mois l’intérêt collectif du parti", souligne-t-il.