Nicolas Sarkozy attire l’attention de tous. Certains veulent sa candidature à la tête de l’UMP, d’autres non car il serait impliqué un tant soit peu dans l’affaire Bygmalion.
Le retour de Nicolas Sarkozy ? Un sujet qui divise l’UMP après le départ de Jean-François Copé. L’ancien chef d’Etat envisagerait très sérieusement de se présenter à la présidence de l’UMP au prochain Congrès qui aura lieu à l’automne et pour les élections de 2017.
Une idée qui ne plait pas à Xavier Bertrand. "Il faut sortir du tourbillon terrible que nous connaissons aujourd’hui et bien comprendre pourquoi nous en sommes là. La crise que traverse l’UMP, elle est due aux révélations, aux accusations qui ont été faites sur le financement de la campagne présidentielle de 2012. Ce qui veut dire que celles et ceux qui ont été dans cette campagne seront forcément interrogés dans les semaines et les mois qui viennent. S’ils ne sont pas à l’écart de l’UMP, ils entraîneront l’UMP dans ce tourbillon", affirme ce porte-parole de Sarkozy lors de sa campagne présidentielle en 2007.
Les sarkozystes quant à eux ne cachent pas leur souhait de voir l’ancien président devenir le nouveau patron du parti. A l’instar de Brice Hortefeux qui estime que "Le retour de Nicolas Sarkozy, qui était une possibilité, devient une nécessité. Je souhaite donc qu’il soit candidat à la présidence de l’UMP à l’automne. Nous avons besoin d’un chef, d’un projet et d’un cap.".
Quant à Copé qui a dû démissionner de son poste de président de l’UMP suite à l’affaire de fausses factures appelée Bygmalion, il reste sans commentaire.
Dominique Paillé, membre fondateur de l’UDI qui a été conseiller politique de Nicolas Sarkozy estime que l’ancien président " est un impulsif.". "C’est quelqu’un qui a une telle confiance en lui … Il a une tendance naturelle à croire que lorsqu’il ne dirige pas les événements, ils lui sont négatifs. Il veut donc se mêler de tout et, si possible, être aux commandes pour le faire. Est-ce que je crois à son retour ? Modérément, mais ce n’est pas impossible », annonce-t-il dans une interview sur France Tv Info. Mais pour lui, Sarkozy n’est pas " l’homme providentiel" expliquant qu’" Un homme providentiel qui est obligé de se battre pour justifier ses comptes de campagne lors d’une présidentielle récente, où il a échoué, perd beaucoup de sa superbe".