Suite à l’annonce de sa démission, Copé a tenu à s’exprimer aux français. Une occasion pour lui d’assurer que son « honnêteté et intégrité est totale » et que désormais, il va « faire de la politique autrement ».
Contesté dès son élection en novembre 2012, Copé s’est vu ce jour dans l’obligation de démissionner du poste de président de l’UMP et ce, suite à l’affaire Bygmalion dans laquelle il est impliqué. "J’ai démissionné car je ne voulais pas voir revenir le spectre de la division", précise-t-il lors de son intervention télévisée. Il estime que cette démission qu’il a décidée de son "propre chef " est "indispensable aux français" à qui il demande de "ne pas douter de son intégrité". Pour lui, "Ce qui comptait, c’était le rassemblement".
Evoquant un manque de "système d’alerte", le futur ex-patron de l’UMP a affirmé qu’il "s’est posé des questions" sur cette affaire mais "ne l‘a appris qu’il y a 12 jours" via la "rélévation par le journal La libération".
Affirmant n’avoir "jamais" menti, celui qui est au cœur de l’affaire Bygmalion assure qu’il est "à la pleine et entière disposition de la justice".
Par ailleurs, Copé juge que, suite aux résultats des élections européennes que le FN a largement gagné, l’important est "qu’on refonde la ligne politique".
Cette démission, c’est "une page qui se tourne" lance-t-il avant d’annoncer que désormais, il fera "de la politique autrement". "Mon engagement sera toujours de servir les français", conclut-il.
Jean-François Copé aura passé 18 mois compliqués à la direction de l’UMP. Son mandat à la tête du parti devait se terminer en Novembre 2015, mais cette affaire de fausses facturations le pousse à démissionner. Son départ sera effectif le 15 juin.