Un ambulancier, envoyé dans l’après-midi du 29 décembre au domicile de la victime, a décrit les dernières minutes de la vie de Naomi Musenga.
Un ambulancier présent au domicile de Naomi Musenga a témoigné dans les colonnes des dernières nouvelles d’Alsace. Le 29 décembre 2017, en milieu d’après-midi, le Samu a rejoint le domicile de la jeune femme à la suite d’un appel pour de fortes douleurs abdominales et des saignements.
L’ambulancier a tenu à rester anonyme, mais a quand même indiqué qu’il travaillait dans une entreprise d’Ambulances de secours et de soins d’urgence (Assu). Il est arrivé sur les lieux après SOS médecins, puis arrivait à son tour un médecin du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur).
"Naomi se tordait de douleur au sol en disant : ‘J’ai mal au ventre, je n’en peux plus, je vais mourir…’ ", a-t-il expliqué au micro de nos confrères.
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L’ambulancier a indiqué que le cœur de Naomi ralentissait avant de s’arrêter à la suite d’une injection de morphine. Le médecin lui aurait fait un massage cardiaque et dix minutes plus tard, son cœur battait à nouveau, ce qui a permis à l’ambulance de la transporter à l’hôpital.
"C’était la première fois que je voyais ça", ajoute-t-il
Aux urgences, elle a eu un nouvel arrêt cardiaque. Des médecins ont par la suite essayé de la réanimer, mais elle est décédée une heure et demie après.
La ministre de la santé Agnès Buzyn recevra les médecins urgentistes, ce lundi.
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(Source : 20 Minutes)