Anthony Draoui, suspect n°1 dans le meurtre de Marie-Jeann Meyer a été mis en examen pour "homicide volontaire" et écroué.
L’enquête sur la mort de Marie-Jeanne Meyer, la jeune joggeuse d’origine réunionnaise tuée en Ardèche en juin 2011, avance à grands pas. Le suspect numéro un, Anthony Draoui a été interpellé jeudi dernier en Espagne (cf. Linfo.re : Meurtre de M-J Meyer : le suspect n°1 arrêté). Il a été appréhendé par les forces de l’ordre à la descente d’un train alors qu’il était en cavale depuis près d’un an. Un soulagement pour la famillede la jeune fille qui espère avoir des réponses à leurs nombreuses interogations.
Présenté au juge, Anthony Draoui a été mis en examen hier soir pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire. Une décision liée à la présence d’ADN "découvert sur plusieurs éléments matériels en lien avec le crime", précise Le Figaro.
Le suspect du meurtre de Marie-Jeanne Meyer aurait également avoué les faits. "Il a reconnu avoir tué Marie-Jeanne seul et dit qu’il l’avait rencontrée de façon fortuite. Mais il n’est pas rentré dans les détails ni du meurtre, ni de ses motivations", a déclaré Maître Jean-Christophe Leroy, avocat des parents de la joggeuse, propos rapportés par Le Figaro.
Pour rappel, Marie-Jeanne Meyer a été retrouvée morte le mardi 21 juin 2011 sur les hauteurs de Tournon sur Rhône en Ardèche, alors qu’elle avait disparu le 18 juin après être partie faire son jogging.
Son corps a été retrouvé calciné et enterré à moins d’un kilomètre de son domicile. Selon les éléments révélés par l’autopsie pratiquée sur le corps, le jeune fille de 17 ans a été poignardée à plusieurs reprises au niveau du thorax. Pour sa famille, la douleur est toujours aussi vive mais l’arrestation du suspect numéro °1 est un grand pas dans l’enquête, près d’un an après la découverte du corps sans vie de Marie-Jeanne. L’ADN d’un jeune homme avait été retrouvé sur les lieux du crime mais le suspect s’est évanoui dans la nature avant d’être interpellé hier en Espagne.
A l’époque, les membres de la famille de Marie-Jeanne restés sur l’île ont dénoncé "un acte barbare" suite à ce terrible meurtre (cf linfo.re : Exclusif : la joggeuse disparue est réunionnaise). Pour son parrain - Jocelyn Cavillaud - , le deuil de Marie-Jeanne a été très difficile à engager alors que le meurtrier était introuvable.