Aujourd’hui, l’avocat de Dominique Strauss-Kahn, Maître Henri Leclerc, a déclaré sur la radio Europe 1 que son client n’était pas nécessairement au courant que les femmes citées dans l’affaire Carlton étaient des prostituées.
Ce jeudi 8 décembre, Maître Henri Leclerc est revenu à la charge pour défendre son client. "Pas un seul journal ne dit que Dominique Strauss-Kahn les a rémunérées", souligne l’avocat de l’ancien patron du FMI sur les ondes d’Europe 1. "Pas un seul ne dit que Dominique Strauss-Kahn savait que c’étaient des prostituées, sauf Dodo la Saumure", ajoute-t-il. Selon lui, "à ces soirées, on n’est pas forcément habillé et je vous défie de distinguer une prostituée nue d’une femme du monde nue".
Maître Henri Leclerc a rappelé par ailleurs que DSK a demandé à être entendu depuis octobre pour "dire la vérité". L’homme de loi a notamment dénoncé des accusations un peu trop parcellaires lancées à l’encontre de son client. Si Dominique Strauss-Kahn n’a pas été directement impliqué dans l’affaire du Carlton, son nom a par contre été cité dans des extraits de procès-verbaux de certains prévenus.
"Bien sûr qu’il y a des choses vraies. Mais qui s’interroge aujourd’hui sur ceux qui ont intérêt à faire ces révélations partiales et partielles, alors que l’on sait que Dominique Strauss-Kahn a demandé à être entendu, qu’il ne l’est pas et n’a donc pas connaissance de l’ensemble des choses qu’on lui reproche ?", fustige Me Henri Leclerc.
A noter que DSK n’a pas encore été entendu dans l’affaire du Carlton de Lille, un dossier mêlant le proxénétisme et la prostitution de luxe.