Le 10 février dernier, l’Afssaps (Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé) a publié une liste noire de 77 médicaments jugés dangereux. Parmi les médicaments figurant sur cette liste, l’UFC Que Choisir a mené une analyse et en recense 31 particulièrement nocifs. Soulignant le danger pour la santé que représente ces produits, l’UFC Que Choisir appelle les pouvoirs publics à réagir.
En février, l'autorité publique chargée de surveiller le marché des produits pharmaceutiques l'Afssaps a fait paraître une liste de 77 médicaments (77 médicaments sur liste noire). Parmi eux, les consommateurs ont pu retrouvé des noms bien connus comme le Di-Antalvic, qui sera retiré du marché dès le 1er mars prochain.
Pour les patients, la publication de cette liste noire a été une bonne chose. Du côté des pharmaciens, on s’est attaché à avertir et sensibiliser la population aux effets secondaires de certains produits présents sur le marché, même si les patients se montrent quelquefois peu réceptifs au message.
Hier, l'UFC Que Choisir a publié sa propre analyse de la liste de l'Afssaps. L'association de consommateurs appelle la population à éviter 31 médicaments, dont 8 qu'elle juge "particulièrement dangereux". Il s'agit de Actos, Arcoxia, Equanil, Hexaquine, Nexen, Valdoxan, Vastarel et Zyban. Soulignant que certains d'entre eux sont déjà interdits à la vente dans d'autres pays étrangers, l'organisme estime que ces huit médicaments doivent être retirés sans tarder du marché.
Mettant en garde tous les consommateurs, l'UFC Que Choisir a passé en revue les médicaments à "vignette orange". Conclusion : certains d'entre eux seraient inutiles, alors qu'ils bénéficient d'un remboursement à hauteur de 15% de la Sécurité Sociale.
Rappelant que seuls les critères de santé doivent primer dans le marché des médicaments et que "l'intérêt économique" ne doit pas rentrer en ligne de compte, l'UFC Que Choisir appelle l'Etat "à retirer du marché les huit médicaments cités dangereux pour la santé" et à ne plus rembourser ceux jugés inefficaces.