La mandataire d’Alain Cocq, souffrant d’une maladie incurable et qui a interrompu vendredi tout traitement et alimentation, annonce que le patient connaît une déshydratation importante. Aussi, il aurait des pertes de conscience momentanées.
Sophie Medjeberg, vice-présidente de l’association Handi-Mais-Pas-Que, a été désignée par Alain Cocq pour faire le lien avec les médias. Elle affirme ce lundi 7 septembre, dans des propos rapportés par la presse française, que : "comme il a arrêté de s’alimenter, il a vomi toute la journée hier (dimanche) et souffre d’une déshydratation importante. Il alterne les phases de conscience et d’inconscience".
Alors qu’il n’a pas eu l’approbation du président Emmanuel Macron pour une injection de barbituriques "à titre compassionnel" afin d’abréger ses souffrances, le patient a décidé de se laisser mourir. Il a même voulu retransmettre son calvaire en direct sur Facebook mais le Dijonnais a été bloqué par le réseau social.
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Sophie Medjeberg a assuré qu’Alain Cocq était tout de même "serein" lors de leur dernière conversation au téléphone. "Je compte sur toi, le combat ne doit pas s’arrêter", aurait-il dit. En "phase terminale depuis 34 ans", comme il l’explique, M. Cocq est atteint d’une maladie génétique rare et très douloureuse bloquant ses artères.
Alité chez lui à Dijon, le malade est entouré de 4 auxiliaires de vie, de quelques membres de sa famille et d’amis proches. "C’est vraiment pénible pour tout le monde", a martelé Sophie Medjeberg.
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