Depuis hier, les baigneurs peuvent à nouveau barboter librement sur les plages de Cagnes-sur-mer, Villeneuve-Loubet et Saint-Laurent-du-Var. Le supposé requin aperçu ce lundi n’était en réalité qu’un dauphin femelle. Le pauvre animal a été retrouvé mort ce mardi à Saint-Honorat.
Après 24 heures d’interdiction, la baignade est à nouveau autorisée et le drapeau vert flotte aujourd’hui sur les plages de trois communes de la Côte d’Azur : Cagnes-sur-mer, Villeneuve-Loubet et Saint-Laurent-du-Var.
Ce lundi 16 août, plusieurs témoins avaient signalé la présence d’un animal marin suspect décrit comme étant un requin de deux mètres de long, pourvu d’une nageoire dorsale bien raide, des branchies sur le côté et le ventre bien blanc.
Une information confirmée par le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) qui affirme avoir été informé de la présence d’ " un animal marin à 70 mètres environ du bord de mer ". Par précaution, les trois municipalités concernées ont alors décidé la fermeture des plages. Et ce mardi matin, les recherches ont abouti sur la piste d’un dauphin femelle retrouvé mort sur l’île de Saint-Honorat. Selon les scientifiques qui ont inspecté la carcasse de l’animal, le dauphin femelle est décédé à la suite d’un accouchement difficile. Son utérus s’est rempli d’eau au moment de la mise bas. Ce qui a entraîné un gonflement excessif de son corps. Et l’animal qui se débattait de douleur a dû alterner des plongées vers le fond et des remontées vers la surface. C’est un animal inanimé qui a ensuite échoué sur la plage de Saint-Honorat.