François, un agent police-secours âgé de 41 ans était en patrouille à Paris samedi lors de l’attaque meurtrière au couteau. Il a qualifié le terroriste de "déséquilibré".
Une personne a perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées samedi à la suite de l’attaque au couteau à Paris. Trois policiers ont affronté le terroriste Khamzat Azimov, dont François, un agent police-secours de 41 ans. Le policier s’est confié à plusieurs médias ce mardi pour raconter ce qu’ils ont vécu dans les rues du IIe arrondissement de Paris.
Selon lui, l’assaillant de 20 ans leur a d’abord tourné le dos avant de se retourner et de se diriger vers eux. "Je vais vous planter, je vais vous planter, tire, tire", a crié ce membre de l’Etat islamique, selon le policier interrogé sur BFMTV. De leur côté, la foule est partie dans tous les sens afin de se protéger. Certains sont rentrés dans les restaurants, là où ils peuvaient, se souvient l’agent.
François et ses collègues étaient à "3-4 mètres" de Khamzat Azimov. L’agent police-secours qui avait déjà le taser en main en a fait usage en voyant l’assaillant s’avancer de plus près. Alors que le taser n’a pas fonctionné, un autre agent a sorti son arme. Le terroriste qui n’arrête pas de s’avancer touche alors un des policiers au torse. L’agent des forces de l’ordre a répliqué en ouvrant le feu à plusieurs reprises. "Je tiens en joue l’individu qui n’est pas immobilisé. Il arrive à se relever, il fait quelques pas en titubant et là il tombe sur le dos", développe François sur le récit de LCI. Le quadragénaire qui s’est rendu compte que l’assaillant a convulsé un petit peu a compris qu’il ne bougerait plus.
L’intervention des policiers lors de cette attaque au couteau a duré moins de dix minutes. François s’est rendu compte que Khamzat Azimov était un déséquilibré à en juger son comportement. "C’est après que l’on comprend qu’effectivement, c’était un terroriste", a-t-il déclaré. Les policiers sont certains qu’ils ont bien fait leur travail en utilisant leur arme. "C’est l’entourage, les autres qui vous font réaliser ce que vous avez fait, qu’on a empêché un carnage, qu’on a fait quelque chose d’important", a-t-il conclu.
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