Dans une interview donnée au 20 heures de TF1 vendredi 27 juillet, Alexandre Benalla a décidé de s’expliquer sur l’affaire qui l’accable depuis plus d’une semaine.
L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a de nouveau nié vendredi avoir porté des coups sur des manifestants le 1er mai. Il reconnaît cependant avoir "fauté".
Accusé d’avoir violenté des manifestants le 1er mai dernier, Alexandre Benalla a provoqué "un scandale d’Etat", mettant en difficulté Emmanuel Macron. Sur TF1, l’ancien collaborateur de l’Elysée a voulu taire les accusations. Il ne considère pas avoir commis d’"actes répréhensibles par la loi" et estime avoir eu une "réaction de citoyen" pour "appréhender des gens qui sont pour moi des délinquants". "Il y a des gestes qui sont vigoureux, mais il n’y a aucun coup porté sur le manifestant".
Alexandre Benalla est revenu sur
les gestes qu’il a effectués le 1er mai, place de la Contrescarpe à
Paris, pour interpeller un manifestant. Il estime qu’il n’a pas "pété les plombs". "Ce
qui me choque profondément c’est que les médias n’ont pas diffusé les
images avant et après. Les images qui provoquent ma réaction et ce qu’il
se passe après au moment de l’interpellation", a-t-il affirmé.
Alexandre Benalla déplore "la folie qui s’est emparée de cette histoire banale", cette "histoire de droit commun" dans laquelle "il ne se passe rien". "J’ai été sous l’orage médiatique, on a raconté un tas de bêtises à mon encontre et on a pu à travers moi atteindre le président de la République", a-t-il regretté. Il dédouane totalement le président de la République dans l’affaire : "Le président n’a rien à voir avec ces événements", a-t-il réaffirmé.
Après l’audition de nombreux protagonistes de l’affaire par des commissions d’enquête à l’Assemblée nationale et au Sénat, deux motions de censure seront débattues mardi par les députés.