Les chefs d’accusation contre le collaborateur de l’Elysée sont lourdes.
Ce vendredi, le parquet de Paris a annoncé qu’Alexandre Benalla a été arrêté. Et est en garde à vue pour ’usurpation de fonctions’, ’violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public’, ’complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection’, et ’port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique’.
Pour rappel, tout a commencé lorsqu’une vidéo montrant ce proche d’Emmanuel Macron en train de tabasser un homme pendant les manifestations du 1e Mai, a fait son apparition. Comme le rapporte France Info, il est entendu depuis 10h du matin (midi heure de la Réunion) au siège de la police judiciaire, et une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
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Peu après, la présidence de la République a décidé d’engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla, "en raison de faits nouveaux portés à sa connaissance". D’après l’Elysée, le chargé de mission aurait reçu un document de la préfecture de police "qu’il n’était pas autorisé à détenir". En effet, l’homme aurait été destinataire d’images de vidéosurveillance qui appartenait à la préfecture de police de Paris.
D’ailleurs sur France Info, David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), expliquait qu’Alexandre Benalla est "très connu dans le milieu policier", et que ce n’est pas "la première fois qu’il vient sur un service d’ordre ou qu’il vient se mêler de services de police".