Après les déclarations des avocats d’Alexandre Benalla, le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, a répliqué.
Les deux avocats d’Alexandre Benalla ont affirmé que leur client, "en sa qualité de chargé de mission, adjoint au chef de cabinet du président de la République, a été invité par la DOPC de la Préfecture de police de Paris, à observer les opérations de maintien de l’ordre" lors des manifestations du 1e mai.
Selon eux, M. Benalla a été le témoin d’agissements de deux personnes particulièrement violentes, "et de l’apparent dépassement des capacités opérationnelles" des policiers qui étaient sur place. "Monsieur Benalla a pris l’initiative de prêter main forte au dispositif en aidant à la maîtrise de ces personnes", continuent-ils. Ces derniers reconnaissent tout de même que l’homme n’avait pas à intervenir personnellement.
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Au Sénat, Eric Morvan, le directeur général de la police nationale, s’est exprimé, chargeant vertement les déclarations des deux hommes de loi. "Les forces de l’ordre débordées ? C’est une plaisanterie", lance-t-il. M. Morvan affirme ensuite que dans les images de la vidéo montrant Alexandre Benalla très violent vis-à-vis d’un manifestant, "vous voyez de nombreux fonctionnaires de police". Pour le peu qu’il a vu, il n’y a aucun objet volé, et la police se montre fébrile.
Il remarque qu’au fond, il y a un groupe de Black Blocs qui bloque un accès, mais autour de M. Benalla, il y a une dizaine de fonctionnaires de police. Eric Morvan a également affirmé que qu’Alexandre Benalla "est un jeune homme qui a perdu les pédales, qui a eu la grosse tête et qui s’est senti pousser des ailes".
>> Notre dossier sur l’Affaire Benalla.
(Sources : RTL, Le Figaro)
#CommissionEnquete Eric Morvan, DG de police nationale à propos de #Benalla : "C’est un jeune homme qui a perdu les pédales, qui a eu la grosse tête et qui s’est senti pousser des ailes". pic.twitter.com/qahfiXSsxq
— Public Sénat (@publicsenat) 25 juillet 2018