Une nouvelle autopsie du corps de la petite Maëlys a révélé des fractures ante-mortem. Des révélations qui contredisent la version de son meurtrier, Nordahl Lelandais.
Nordahl Lelandais, le meurtrier de Maëlys, a avoué avoir tué la fillette par accident en la giflant. Cependant les résultats d’une nouvelle autopsie révèlent que la petite victime a souffert de multiples fractures ante-mortem. Le corps de la fillette présenterait, en effet, des traces de plusieurs factures au niveau du crâne, indique BFMTV. Des fractures en lien avec des blessures ante-mortem dont aucune ne serait toutefois mortelle.
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Ces nouveaux constats remettent en cause la version de Nordahl Lelandais qui a affirmé avoir accidentellement tué la fillette. Mardi, les juges interrogent l’ancien militaire pour tenter de mieux comprendre ce qui s’est réellement passé. De son côté, la défense envisage de demander une contre-expertise en soulignant que l’enfant ne pouvait pas être tué d’une simple gifle.
Pour rappel, les résultats de l’autopsie effectuée précédemment, n’ont pas permis d’établir que la petite Maëlys aurait pu être victime de violences sexuelles. Une des raisons, qui a empêché d’identifier des traces d’abus sexuel sur la petite, est en lien avec l’état de décomposition avancée dans lequel se trouvait le corps de la victime retrouvé six mois après sa mort. Avec l’appui des résultats d’une contre-expertise, la défense souhaite que Nordahl Lelandais soit mis en examen pour agression sexuelle.
Source : europe1.fr
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