L’autopsie du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a révélé les conditions dans lesquelles ce gendarme, mort en héros, est décédé.
Le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame est décédé après avoir pris la place d’un otage lors de l’attaque terroriste dans un supermarché de Trèbes dans l’Aude. Le militaire mort en héros samedi a lutté pour survivre après avoir été grièvement blessé. Son corps a été autopsié et les résultats de l’analyse ont révélé qu’il a succombé à un coup de poignard. Ce qui a créé une plaie fatale à la trachée et au larynx. L’information relayée par Le Parisien a été confirmée par une source proche de l’enquête sur BFMTV.
Selon les mêmes sources, l’assassin d’Arnaud Beltrame a ouvert le feu à plusieurs reprises sur le gendarme. L’arme utilisée était un pistolet de 7.65 mm et il a été révélé que les lésions balistiques n’étaient pas létales. L’arme de service du militaire a été aperçue près de sa dépouille. Pour le moment, les enquêteurs ignorent encore l’ordre précis des faits entre autres si les coups de poignard ont précédé les tirs ou inversement.
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Un hommage national sera rendu à l’officier de gendarmerie Arnaud Beltrame cette semaine, mais la date n’a pas encore été communiquée. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a salué samedi la mémoire d’un "héros" qui "mérite l’admiration de la nation tout entière". Le président de la République va prononcer l’éloge funèbre du lieutenant-colonel de 44 ans, otage volontaire de Radouane Lakdim à la place d’une civile.