Jeudi, à la suite de malaises inexpliqués de plusieurs membres du personnel, le CHU de Guadeloupe à Pointe-à-Pitre a annoncé une délocalisation partielle. Cette dernière se produit trois mois après l’incendie qui avait détruit une partie du centre hospitalier.
En janvier, la tour sud de l’établissement hospitalier a été rouverte partiellement et quelques jours plus tard, de nombreux personnels se sont plaints de malaises et se disent inquiets de la qualité de l’air. Après plusieurs enquêtes et analyses, la direction n’avait trouvé aucune anomalie. Cependant, elle a décidé d’une " délocalisation partielle en interne, par le biais d’opérations tiroirs entre services à une délocalisation en externe ".
D’après un communiqué, cette décision de la direction a été prise dans le but de "maintenir une offre sanitaire aux besoins de santé de la population et d’imposer des contraintes moins lourdes pour le personnel ".
Avant son application, cette décision de la direction devrait passer devant le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Les membres du personnel se sont déjà mobilisés en "collectif de défense" au mois de février et depuis ces malaises, ils ont pris des mesures préventives comme la décontamination des locaux, l’arrêt de la climatisation centrale ou encore le confinement professionnel des lieux exposés.
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(Source : 20 Minutes)