Le théologien suisse Tariq Ramadan, inculpé pour viols et agressions sexuelles, souffre de sclérose en plaques. Son état a nécessité une hospitalisation.
Inculpé le 2 février en région parisienne, le théologien suisse Tariq Ramadan ne se porte pas bien. Selon le comité de soutien de l’intellectuel musulman suisse samedi, l’islamologue controversé a été admis à l’hôpital vendredi soir. La veille, il est arrivé à l’audience en ambulance. Il souffrirait de sclérose en plaques et son état s’est empiré. Ses avocats se sont d’abord appuyés sur un premier examen médical sommaire en date de mardi. Les résultats ont révélé qu’il n’est pas "compatible avec un maintien en détention".
Une personne de son entourage a confié sur le récit du Figaro que l’état de santé de Tariq Ramadan s’est aggravé. De plus, les juges n’ont pas accordé un droit de visite à sa femme et ses enfants. Pour le moment, il devra attendre les résultats d’une expertise médicale indépendante pour une éventuelle remise en liberté. La décision de la cour de la Paris a été alors renvoyée au 22 février dans l’attente de ce nouvel examen.
Inculpé pour viol dont l’un sur une personne vulnérable, Tariq Ramadan est détenu à Fleury-Mérogis, en région parisienne, depuis le 2 février. Pas plus tard que jeudi, il a encore nié les faits alors que deux femmes ont porté plainte fin octobre aboutissant à une information judiciaire. L’affaire est entre les mains de trois juges d’instruction.