Emmanuel Macron : ses cinq phrases qui ont suscité de vives polémiques

LINFO.RE – créé le 21.12.2017 à 06h00 – mis à jour le 23.05.2018 à 12h07 - La rédaction

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Depuis qu’Emmanuel Macron a pris les devants de la scène politique française, il a prononcé quelques phrases-chocs qui ont suscité des polémiques.

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Le chef d’Etat français fête son 40e anniversaire ce jeudi, retour sur ses phrases choc.

1 - " Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler"

Le 27 mai 2016, Emmanuel Macron est candidat à la présidentielle et se fait chahuter par des opposants à la loi du travail. Une personne dans la foule lui dit qu’il a de quoi acheter des costards avec son argent. Mais, il répond sévèrement : " Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler."

2- " Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien "

Le 1er juin 2017, Emmanuel Macron, lors de sa visite dans le Morbihan, plaisante en voyant les barques de pêches pour transporter des clandestins comoriens à Mayotte. "Le Kwassa-Kwassas pêche peu, il amène du Comorien ", plaisante-t-il. La phrase ne passe pas et a suscité de vives polémiques.

3- "Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien"

Le 29 juin 2017, lors d’une inauguration du plus grand incubateur de start-up du monde à Paris, Emmanuel Macron déclare, devant plusieurs entrepreneurs : " Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. " Les internautes disent que le chef de l’État a tenu des propos très méprisants.

4 - "Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes"

Le 8 septembre 2017, lors d’une manifestation contre la loi travail, le Président Macron lâche, sans regretter, devant la communauté française : "Je serai d’une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. Et je vous demande d’avoir, chaque jour, la même détermination."

5-"Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils peuvent avoir des postes "

Lors de son déplacement à Egletons, le 4 octobre 2017, le président de la République française a sorti cette phrase-choc afin de répondre le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, concernant les difficultés à recruter d’une entreprise de fonderie d’Ussel (Corrèze). "Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n’est pas loin de chez eux ", ajoute-t-il.