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Une enseignante du lycée Auguste-Renoir d’Asnières (Hauts-de-Seine) a porté plainte contre cinq garçons en classe de première, qui l’auraient sexuellement agressée. Des élèves ont protesté contre ces accusations et les cours ont été annulés.
Les faits se seraient déroulés le 23 novembre lors d’un exercice de confinement mené dans le lycée. Comme le rapporte Le Parisien, les dirigeants de l’établissement ont décidé de suspendre les cours le jeudi après-midi quand 200 élèves ont décidé de faire un blocus pour protester contre les accusations de la professeure. Cette dernière avait déposé plainte contre cinq jeunes garçons en 1ere STMG, pour agression sexuelle.
"Il n’y a aucune preuve", lâche Mohamed, camarade des accusés. "La prof dit n’importe quoi !" …. Un enseignant de tempérer : "il y a aussi beaucoup d’élèves qui sont choqués et qui estiment que ce qui s’est passé est très grave", en ajoutant : "nous avons discuté de la situation, du manque de moyens et de la suite à donner aux événements".
Lors de l’exercice de sécurité, la professeure aurait voulu écrire un rapport sur le mauvais comportement des cinq garçons dans la classe où ils étaient confinés. En colère, ils auraient voulu "mettre la pression" en encerclant la prof, et ils auraient commencé à faire des attouchements sur la femme.
"Cette histoire est complètement fausse. Elle invente tout ça pour se venger. Ils ne l’ont jamais touché", assure un élève, alors que les enseignants, eux, sont du côté de leur collègue : "je ne peux pas imaginer pas que ma collègue invente des mains baladeuses. Le problème, c’est que les jeunes n’ont pas conscience de leurs actes".
Les jeunes accusés seront entendus en interne. Une enquête a alors été ouverte.
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