Le procès d’Abdelkader Merah, le frère de Mohamed Merah, et d’un autre complice s’est ouvert lundi à Paris. Les familles des victimes étaient venues au tribunal.
Il y a cinq ans, Mohamed Merah a tué sept personnes au nom du djihad avant d’être abattu par la police. Parmi les victimes de ces attaques de Toulouse et de Montauban figuraient un enseignant et trois enfants d’une école juive. Le procès de son frère Abdelkader Merah jugé pour complicité s’est ouvert ce lundi à Paris. Il est jugé pour "complicité" aux côtés d’un délinquant de droit commun, Fettah Malki. Le procès est prévu durer pendant un mois. Pour la première depuis cette journée tragique, les familles des victimes se trouvent en face du grand frère du tueur.
Avec sa barbe traditionnelle, Abdelkader Merah devait répondre aux nombreuses questions du président. Le frère de Mohamed Merah a décliné son identité sans problème, mais "a fait peu d’efforts pour hausser la voix", rapporte Europe1. Par ailleurs, certains témoins ont eu peur de venir et ont présenté des certificats médicaux. D’autres ont tout simplement choisi de ne pas répondre aux convocations. Les policiers soucieux de protéger leur anonymat vont témoigner sous X par visioconférence.
Ce lundi matin, les juges ont procédé à un planning et à l’appel des témoins. Les accusés n’ont donc pas eu beaucoup de temps de parole. Mais l’ambiance était tendue entre Latifa Ibn Ziaten, la mère d’un des militaires abattus par Mohamed Merah, qui a fondu en larmes et la colère de Samuel Sandler. Le fils et les deux petits fils de ce dernier ont été tués devant une école juive de Toulouse.