Une semaine après la disparition de la fillette de neuf ans dans l’Isère, et alors que l’enquête piétine, des centaines de volontaires quadrillent les alentours de la salle des fêtes où Maëlys a été vue pour la dernière fois, samedi.
Sur les routes, dans les prés, dans les champs de maïs... Selon les organisateurs, environ un millier de personnes ont participé, samedi 2 septembre, à Pont-de-Beauvoisin (Isère), à une opération de recherche citoyenne visant à retrouver la petite Maëlys. Du côté de l’enquête, les deux hommes placés en garde à vue ont été relâchés, pendant la nuit de vendredi à samedi, selon une source proche du dossier.
Munis de gilets jaunes et de cartes topographiques, les volontaires ont répondu à un appel lancé sur Facebook. "Je préfère toujours être optimiste que pessimiste (...). Ce qu’on cherche surtout à éviter, c’est que l’affaire ne soit jamais réglée, qu’on ne sache pas ce qui s’est passé", a expliqué à l’AFP Guillaume Aulard, l’un des participants répartis sur différentes zones.
De leur côté, les gendarmes donnent les consignes en cas de découverte sur les lieux. Depuis dimanche, les gendarmes ont entendu quelque 250 personnes ayant participé au mariage et à deux fêtes voisines le soir de la disparition, dans cette commune de 3 500 habitants.
Chaque volontaire reçoit son plan de recherche, direction la zone 26, le lac de Romagnieux. #Maelys pic.twitter.com/iL4RkCtg3s
— France Bleu Isère (@bleu_isere) 2 septembre 2017
"La battue citoyenne a commencé peu après 8h". 900 personnes au moins sur le terrain pour tenter de retrouver #Maëlys (bénévole à @LCI) pic.twitter.com/SjzQyq7E14
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 2 septembre 2017