Murielle Bolle est incarcérée à la maison d’arrêt de Dijon depuis maintenant une semaine. Selon son avocat, elle aurait entamé une grève de la faim.
Jeudi 6 juillet, Me Christophe Ballorin, avocat chargé de défendre Murielle Bolle, a annoncé que sa cliente, en guise de protestation, s’est mise à faire une grève de la faim. Ce témoin clé dans l’affaire Grégory est notamment accusé d’être intervenu dans l’enlèvement du petit. Au moment des faits, M. Bolle n’avait que 15 ans.
Après avoir rendu visite à sa cliente, l’avocat s’est exprimé sur ce que vit Mme Bolle en prison. Selon lui, elle " vit un calvaire. Elle est menacée de mort, elle est à l’isolement mais elle n’en peut plus. Elle vit un cauchemar !" Il a aussi précisé que sa cliente : "clame son innocence. Comme elle, nous demandons une confrontation avec son cousin le plus vite possible. Pour protester, Murielle Bolle a débuté ce jour une grève de la faim..."
Compte tenu de l’âge de Murielle Bolle à l’époque de l’enlèvement du petit Grégory, cette dernière aurait "reçu beaucoup d’appels de gens scandalisés, et même de magistrats, qui estiment que l’incarcération de Mme Bolle, mineure de 15 ans au moment des faits, constitue une atteinte aux libertés publiques."
Mme Bolle pourrait bénéficier d’une remise en liberté à condition que les avocats puissent lui garantir un lieu d’hébergement. A ce sujet, Me Christophe Ballorin a souligné n’avoir "encore rien trouvé."
L’avocat a confié que la situation s’avère problématique étant donné que sa cliente " n’a pas d’attaches ni d’amis hors des Vosges, alors qu’elle ne peut pas y aller... Si une congrégation religieuse ou une maison du diocèse peut l’accueillir en Côte-d’Or, nous sommes preneurs... "
(Source : lefigaro.fr)
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