Marcel Jacob est l’oncle de Jean-Marie Villemin, le père de Grégory assassiné en octobre 1984. Il était avec son épouse Jacqueline déféré vendredi matin au parquet général de Dijon en vue de leur présentation au juge d’instruction.
Une avancée dans l’enquête
L’enquête sur le
meurtre de Grégory se poursuit encore 32 ans après les faits. Le 16 octobre 1984, le corps de l’enfant alors âgé de 3 ans était retrouvé pieds et poings liés, dans la Vologne. Alors que
trois individus viennent d’être placés en garde à vue, deux membres de la famille Villemin, Marcel et Jacqueline Jacob ont été déférés au parquet général de Dijon vendredi matin. Ils seront présentés à un juge d’instruction, rapporte une source proche du dossier. Marcel Jacob n’est autre que l’oncle maternel de Jean-Marie Villemin, le père de l’enfant assassiné. Les époux Jacob étaient placés en garde à vue mercredi après le spectaculaire rebondissement de cette affaire.
Des liens avec le premier suspect de l’affaire
Marcel Jacob et Michel Villemin, frère de Jean-Marie et défunt époux de Ginette, avaient des liens très étroits avec Bernard Laroche, premier suspect de l’affaire, libéré puis tué en 1985 par Jean-Marie Villemin, son cousin. Selon toujours la source proche du dossier citée par Le Point, Jacqueline Jacob est restée silencieuse durant sa garde à vue. De son côté, Marcel Jacob a uniquement déclaré ne se souvenir de rien. Ginette Villemin, la belle-sœur de Jean-Marie Villemin, placée en garde à vue en même temps qu’eux, a été libérée jeudi en fin d’après-midi.
Une dizaine d’auditions en parallèle
Jean-Jacques Bosc, le procureur général de Dijon a déclaré devant la presse jeudi qu’à ce stade, "les investigations montrent que plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime". Les soupçons sur Jacqueline Jacob ont été éveillés après de nouvelles expertises d’une lettre de menaces, manuscrite et anonyme, adressée en 1983 au père de Grégory. Parallèlement à ces gardes à vue, les gendarmes ont auditionné une dizaine de personnes afin de confirmer les soupçons des enquêteurs.