Une fusillade a éclaté sur les Champs-Elysées, jeudi soir, faisaint un mort et 2 blessés. L’attaque ciblant des policiers a été revendiquée par Daesh.
Jeudi soir, peu avant 21h, un homme âgé de 39 ans a ouvert le feu, visant des policiers sur les Champs-Elysées. Avec une arme de guerre, il a ainsi tué un policier et blessé 2 autres agents avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Les policiers se trouvaient dans un fourgon au niveau du magasin Mark & Spencer sur l’avenue des Champs-Élysées.
Une touriste aurait également été "légèrement blessée par balle" au cours de la fusillade.
Le procureur de Paris, qui s’est exprimé peu après cette fusillade a confirmé que l’identité de l’assaillant est connue et a été vérifiée. L’auteur de cette attaque serait déjà fiché S et a été condamné à 15 ans de prison en 2001 pour tentative d’homicide sur policiers. Toutefois, son identité n’a pas été révélée. Selon des sources proches de l’enquête citées par Le Figaro, il serait visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers.
Via son organe de propagande Amaq, Daesh a revendiqué cette attaque. Le groupe terroriste a d’ailleurs communiqué son nom de combattant.
Une enquête est déjà en cours avec une perquisition au domicile du tireur présumé en Seine-et-Marne. Les autorités tentent également d’établir "s’il a bénéficié ou pas de complicités", précise le procureur.
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François Hollande s’est exprimé peu de temps après cette attaque. Il a transmis ses "pensées" aux proches du policier tué et des deux agents blessés. Dans la foulée, il a convoqué un conseil de Défense ce vendredi à 8h. A noter qu’une réunion de crise s’est tenue dans la soirée même entre le président, le premier ministre, la garde des Sceaux et le ministre de l’Intérieur.
La maire de Paris, Anne Hidalgo regrette qu’"encore une fois" la ville de Paris est " mise à l’épreuve". "Nous ne céderons rien, nous ne fléchirons pas, nous resterons unis face à cette menace odieuse et sournoise qui pèse sur toutes les métropoles du monde", lance Anne Hidalgo.
Sur le plateau de France2, Emmanuel Macron a témoigné de sa "solidarité à l’égard de nos forces de police", en direct. Il a également adressé "une pensée pour la famille de la victime"."Cette menace fera partie du quotidien des prochaines années", a-t-il ensuite ajouté.
A la suite de cette fusillade, François Fillon et Marine Le Pen et Emmanuel Macron annulent tous leurs déplacements prévus dans le cadre de la campagne ce vendredi.
Fusillade sur les Champs-Élysées : Ce que l’on sait par 20Minutes
A quelques jours de l’élection présidentielle, la menace terroriste est de plus en plus pesante en France. Mardi, 2 présumés terroristes ont été arrêtés à Marseille.